Apprendre à dessiner tout seul

Outre l’absence de professeurs compétents, vous avez peut-être également remarqué que d’autres obstacles entravent l’élève qui souhaite apprendre à dessiner tout seul :

• le dévaluation du dessin en tant que socle des autres disciplines artistiques
• la sous-évaluation de la complexité et de la durée d’une formation artistique (cf. cette vidéo de Jeffrey Watts Comment réussir sa carrière d’artiste)
• le manque de connectivité réelle induit par le monde virtuel
• le déclin de la profession de modèle vivant

De nouvelles écoles de dessin pour accompagner les élèves « autodidactes »

Pour accompagner tous ces élèves qui se retrouvent seuls face à une tâche si complexe, nous devons reconstruire des environnements exigeants à l’image de ce qu’étaient autrefois les écoles de dessin. Bien sûr, nous ne pouvons pas reproduire le passé et cela n’aurait pas de chance de succès. Nous devons plutôt faire évoluer les principes pour les adapter aux conditions d’une vision créative moderne. C’est ce que j’essaie de faire à l’Atelier Belvédère où l’exigence académique est alliée à la puissance des technologies contemporaines.

Nous devons réinterpréter ce qu’apprendre à dessiner tout seul veut dire

Nous ne sommes pas vraiment originaux dans cette démarche et nous nous inscrivons dans un mouvement existant. En effet, vous ne savez peut-être pas qu’une renaissance de l’art figuratif est en cours. Elle a lieu notamment dans les ateliers privés aux États-Unis, dans le monde anglo-saxon en général et à Florence en particulier.

La philosophie de ces ateliers est de revenir à un enseignement traditionnel de l’art. Cet enseignement se base notamment sur le dessin du modèle vivant tel qu’il était pratiqué au 19ème siècle. Dans ce courant, nous avons notamment tous les artistes que je rattache à l’école « visuelle » du dessin : Ted Seth Jacobs, Jacob Collins, Anthony Ryder, Michael Grimaldi, etc… Nous avons également un courant plus traditionaliste représenté par les écoles américaines à Florence : Charles Cecil Studio, Florence Academy of Art et Angel Academy of Art.

Bien que ces mouvements soient positifs et qu’ils contribuent positivement au renouveau de l’art, ils ne répondent pas forcément aux difficultés que rencontrent les élèves. En effet, la plupart de ces ateliers sont excessivement chers et ne permettent qu’aux plus aisés de s’y maintenir. Bien que les frais associés puissent être justifiés par les responsables qui mettent en avant le coût des dispositifs (grands ateliers, modèles vivants, professeurs renommés), la plupart des aspirants se retrouvent dans l’incapacité d’accéder à ces écoles. La question de l’accompagnement reste donc entière et nous devons donc réinterpréter d’une autre façon l’enseignement.

Comment l’Atelier Belvédère vous accompagne dans l’apprentissage du dessin

A l’Atelier Belvédère, nous mettons tout en œuvre pour rendre la pratique accessible :

• Les frais de cours sont abordables pour les adultes et des réductions supplémentaires sont proposées aux jeunes.
• Le dessin redevient la base des autres pratiques (peinture, sculpture)
• Des démonstrations gratuites sont proposées par le professeur et les dessins peuvent être gardés par les élèves
• Les œuvres de l’Atelier sont proposés à la vente à des prix abordables
• L’Atelier met à disposition du matériel de dépannage (papier, crayons, gommes, etc..)
• Des ressources viennent pallier l’absence de modèles vivants : sculptures classiques, mannequins, ressources anatomiques tels que crânes et squelettes, séances de poses de modèles vivants virtuels, modèles 3D.

Alors n’hésitez plus : inscrivez vous à un cours ou un stage à l’atelier ici.